La table ronde « gouvernement »-diaspora congolaise organisée par l’ambassade de la RD Congo en Belgique a été ouverte le mercredi 23 octobre 2013 à Bruxelles devant plus d’une centaine de participants.
Dans son mot de bienvenue, monsieur Henri Mova ambassadeur de la RD Congo à Bruxelles s’est appesantie sur ce qu’est la diaspora et le rôle qu’elle pourrait jouer dans la marche du pays.
Plusieurs autres discours ont été prononcés.
Une communication est sortie du lot : celle du combattant Papitcho Olenga, qui a, d’entrée de jeu averti l’auditoire qu’il n’userait pas de la langue de bois, garderait son langage de combattant et resterait dans la droite ligne des faits saillants qui nourrissent jusqu’à ce jour le mouvement des combattants :
La vérité des urnes : monsieur « Kabila » n’avait pas gagné les élections et s’il est encore à la tête du pays, c’est par défi.
L’assassinat d’Armand Tungulu, l’immolation de Cédric Nyanza, l’emprisonnement des opposants, sont des faits qui opposent les combattants au pouvoir de Kinshasa.
L’occupation du pays par des étrangers, la guerre à l’Est, qui ont des complices à Kinshasa.
Sa conclusion ?
Elle pouvait se résumer à ceci : C’est bien beau tous ces discours. Mais si le préalable de l’instauration d’un état de droit ne sont pas remplis, ce serait peine perdu que de parler et de discuter.
Durant toute la communication, la salle est restée de marbre. L’orateur lancera : « Tous là, vous savez ce que je dis. »
L’après-midi, les travaux se sont poursuivis en atelier et se clôtureront le jeudi 24 octobre 2013.
Il faut signaler que tôt le matin, bien avant le début des travaux, des combattants étaient arrivés devant le Palais d'Egmont pour dénoncer la tenue de cette table ronde. La police a été mobilisée en très grand nombre afin de disperser ces combattants. Et cela s’est fait sans ménagements au point qu’un des combattants a été blessé puis arrêté en compagnie d’un autre.
Dans leur actions, les combattants qui étaient dehors avaient pu intercepter une participante d’origine camerounaise ! A l’intérieur du palais d’Egmont, la police nous avait confirmé qu’elle avait dû récupérer auprès d’un combattant la carte d’identité de cette dame.
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